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Sondage sur la sensibilisation du public

Objectif

L’objectif du sondage de la SCSLM sur la sensibilisation du public est :
  • de déterminer la sensibilisation du public envers les adjoints de laboratoire médical (ALM);
  • de mesurer le sentiment du public en ce qui concerne l’importance et l’impact des ALM;
  • d’évaluer la confiance en les aptitudes et les capacités des ALM;
  • de comparer les attitudes envers la formation et la certification des ALM.

Diffusion

Un sondage a été diffusé à 500 membres du grand public le 1er mars 2018. La distribution a été pancanadienne, ciblant des personnes d’âge varié et de revenu du ménage diversifié afin d’obtenir une perspective générale du Canadien « moyen ».

Participants

Le taux de réponse a atteint 510 répondants uniques dans le délai prévu.

Données démographiques

Les participants au sondage ont représenté tout le Canada. L’Ontario (43 %), le Québec (16 %) et la Colombie-Britannique (13 %) ont affiché les taux de participation les plus élevés, tandis que l’Île-du-Prince-Édouard (1 %), le Nouveau-Brunswick (2%) et Terre-Neuve-et-Labrador (3 %) ont constitué les taux les plus bas. Il n’y a eu aucun participant des territoires.

Graphique 1 : Participation totale par province/territoire

La majorité des participants ont été âgés de 45 ans à 60 ans (31 %) suivis par ceux âgés de 30 ans à 44 ans (30 %). Seulement 17 % avaient plus de 60 ans et 22 % avaient entre 18 et 29 ans.


Graphique 2 : Participation totale par tranche d’âge

Connaissances sur les adjoints de laboratoire médical

La majorité des répondants (56 %) ont indiqué qu’ils étaient « passablement » au courant du rôle/travail des adjoints de laboratoire médical, alors que 34 % n’étaient pas au courant, et seulement 10 % se sentaient extrêmement bien au courant de la profession.

Ces résultats correspondent aux attentes de la SCSLM, car nous savons que si le public comprend l’objectif général du laboratoire, la majorité n’est toutefois pas au courant des nuances entre les divers postes dans le labo.

Graphique 3 : Connaissances sur le rôle/travail des

ALM et soins de santé

Les participants au sondage ont reçu une brève description du rôle des techniciens/adjoints de laboratoire médical (T/ALM) et un exemple du travail qu’ils font. On a posé des questions pour déterminer l’importance et l’impact de ces professionnels.

Presque tous les participants croient que le rôle des ALM est important dans le système de soins de santé au Canada (98,8 %). Même sans comprendre complètement les tâches de ces individus dans le laboratoire, le public croit que leur rôle est important.

Graphique 4 : Croyance que le rôle des T/ALM est important dans le système de soins de santé au Canada

Près de la totalité des répondants croient que les ALM ont un impact sur les soins aux patients au Canada (96,4 %). Encore une fois, en étant « passablement au courant » des adjoints de laboratoire médical et de leur rôle dans les soins de santé, les répondants croient que leur travail influence les soins dispensés à un patient. 

Graphique 5 : Croyance que les T/ALM ont un impact sur les soins aux patients au Canada

Connaissances courantes sur les techniciens/adjoints de laboratoire médical

Un sous-ensemble de questions a été présenté en vue de mieux comprendre la perception du public quant aux exigences actuelles de formation et de certification pour la profession. La majorité des répondants croient que les T/ALM ont besoin d’un enseignement postsecondaire (91 %). En termes de réglementation ou d’autorisation d’exercer, une grande partie (78 %) croit que les personnes pratiquant dans le domaine d’ALM doivent posséder un permis, et beaucoup de personnes (81 %) croient que les T/ALM doivent passer un examen national avant d’entrer dans la profession.

Graphique 6 : Compréhension des exigences courantes pour entrer dans le domaine de technicien/d’adjoint de laboratoire médical

 

Confiance dans les techniciens/adjoints de laboratoire médical

Le prochain groupe de questions visait à obtenir la perception du public en matière de confiance en la profession, étant donné que :
  • La profession de « technicien/adjoint de laboratoire » n’est pas présentement réglementée dans n’importe quelle province du Canada
  • La formation varie des programmes collégiaux jusqu’à la formation sur place
  • Un permis n’est pas requis
  • Il ne faut pas passer un examen obligatoire avant d’entrer dans la profession (mais des examens de certification facultatifs sont disponibles)
En acquérant ces renseignements, plus de la moitié des répondants (56,4%) se sentaient plus ou moins confiants que les T/ALM possédaient les compétences nécessaires pour effectuer leurs tâches. Près d’un quart (24 %) se sentaient extrêmement confiants.

Graphique 7 : Confiance que les T/ALM ont les compétences nécessaires pour effectuer leurs tâches

 
De la même façon, on a demandé aux participants d’indiquer leur degré de confiance que les T/ALM s’efforcent de dispenser les meilleurs soins possibles aux patients : 59 % des personnes étaient passablement confiantes en cette déclaration, 27 % étaient extrêmement confiantes et seulement 13 % n’étaient pas confiantes.


Graphique 8 : Confiance que les T/ALM s’efforcent de dispenser les meilleurs soins possibles

Confiance selon divers scénarios

Le prochain sous-ensemble de questions a présenté des scénarios potentiels aux participants en vue de mesurer leur confiance en les aptitudes et les capacités des techniciens/adjoints de laboratoire médical, en tenant compte de ces nouvelles circonstances. La première question a demandé au public d’indiquer son degré de confiance envers les T/ALM s’ils passaient et réussissaient un examen national de certification. La majorité des répondants (85 %) ont indiqué que « oui », ils seraient plus confiants si ce scénario était une exigence.


Graphique 9 : Confiance envers les T/ALM s’ils réussissaient un examen national

Pour examiner ce sujet plus profondément, la prochaine question a ciblé la certification nationale par rapport à provinciale, car les deux options s’offrent aux techniciens/adjoints de laboratoire médical. Un nombre écrasant de répondants (79 %) ont indiqué qu’ils seraient plus confiants dans les soins qu’ils reçoivent si le T/ALM réussissait un examen national.

Graphique 10 : Confiance envers les T/ALM s’ils réussissaient un examen national par rapport à provincial

Les deux prochaines questions visaient à obtenir la perception du public quant aux lieux de travail qui embauchent des techniciens/adjoints de laboratoire médical, et sa confiance dans les résultats et les soins reçus en ces lieux s’ils embauchent exclusivement des T/ALM certifiés au niveau national.

Comme il fallait s’y attendre, la majorité des participants seraient plus confiants dans les soins reçus en milieu hospitalier ou dans un laboratoire communautaire privé (80 % et 79 % respectivement) si ces endroits embauchaient exclusivement des T/ALM certifiés au niveau national.

Graphique 11 : Confiance dans les soins reçus à un hôpital qui embauche exclusivement des T/ALM certifiés au niveau national

Graphique 12 : Confiance dans les soins reçus à un laboratoire communautaire privé qui embauche exclusivement des T/ALM certifiés au niveau national

Conclusion

Dans l’ensemble, les commentaires des participants ont révélé qu’il y a une occasion de rehausser la confiance du public à l’égard des T/ALM, pourvu qu’ils passent et réussissent un examen national de certification. Il y a également une forte indication que, malgré le fait qu’un examen provincial de certification soit offert, les participants croient que les T/ALM seraient plus fiables s’ils réussissaient un examen national.

D’une importance secondaire, les réponses ont également suggéré un manque de compréhension de la situation actuelle des techniciens/adjoints de laboratoire médical en exercice au Canada. Une fois que les participants ont compris l’ensemble de circonstances courantes relatives à la formation et à la certification des T/ALM, leur perspective a changé.
 

Reconnaissance des terres autochtones : Nous reconnaissons respectueusement que le bureau de la SCSLM, à Hamilton, en Ontario, se situe sur les territoires traditionnels de la Confédération de Haudenosaunis de la Nation des Mississaugas, des peuples Anichinabés, et des peuples Neutres. Ces terres sont régies par le Pacte wampum dit « Bol à une seule cuillère », un traité entre les Haudenosaunis et Anichinabés pour partager et entretenir la terre et ses ressources autour des Grands Lacs. Nous reconnaissons également que ces terres sont régies en vertu du Traité no 3 d’Achat entre les lacs de 1792, conclu par la Couronne et la Première Nation des Mississaugas de Credit.

 

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