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La SCSLM publie les résultats de l’enquête sur l’emploi des nouveaux diplômés

 
août 21, 2009

 

Hamilton, ON, le 2 novembre 2007
 
Une enquête menée par la Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM) révèle une rareté des postes à temps plein pour les nouveaux diplômés des programmes de science de laboratoire médical. 

En octobre 2006, un questionnaire a été envoyé à 595 technologistes de laboratoire médical certifiés par la SCSLM en 2005. Les répondants devaient indiquer leur situation d’emploi douze mois après l’obtention du diplôme. Deux cent trente-deux personnes ont répondu, soit un taux de participation de 39 pour cent. Les répondants incluaient 208 technologistes généralistes, 11 technologistes en génétique clinique et 13 technologistes en cytologie diagnostique. Sur les 88,5 pour cent des répondants qui ont indiqué qu’ils cherchaient un poste à temps plein, seulement 40,4 pour cent ont déclaré avoir trouvé un travail. 

« Depuis plus d’une décennie, la rareté des postes permanents à temps plein est une source de préoccupation croissante au sein de la communauté des soins de santé, » a fait observer Kurt Davis, directeur général de la SCSLM. « Il se peut que l’embauche des nouveaux diplômés dans des postes temporaires ou à temps partiel répondent, aujourd’hui, aux besoins immédiats des employeurs, mais, à long terme, le manque de stabilité et de sécurité d’emploi rend les gens moins enclins à embrasser la profession de laboratoire médical, » a-t-il ajouté. 

Dans le même ordre d’idées, la pénurie de professionnels de laboratoire est un grand sujet de préoccupations. Depuis 1999, divers rapports sur les ressources humaines en santé documentent la pénurie dans le domaine de la science de laboratoire médical. « D’ici l’an 2016, plus de la moitié des technologistes de laboratoire médical au Canada deviendront admissibles à la retraite, » a ajouté M. Davis. « C’est là une grande source de préoccupation pour la profession de laboratoire médical et il faut y trouver une solution. » 

La fermeture temporaire du laboratoire du Fishermen’s Memorial Hospital en Nouvelle-Écosse illustre bien le problème. Laurence Mawhinney, maire de la ville de Lunenburg, en a fait l’annonce, en déclarant explicitement que la fermeture temporaire avait été causée par la pénurie de personnel au laboratoire du South Shore Regional Hospital. 

« Jusqu'à 85 pour cent des décisions au sujet du diagnostic et du traitement reposent sur les résultats de tests effectués par des technologistes de laboratoire médical. Une pénurie de technologistes de laboratoire médical mettra le système de soins de santé à rude épreuve et nuira à notre capacité de lutter contre de nouvelles maladies infectieuses, » a déclaré M. Davis. « Il faut effectuer sans délai une planification à long terme des besoins en ressources humaines pour la profession de science de laboratoire médical au Canada. » 

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La SCSLM est l’organisme national de certification des technologistes et des adjoints de laboratoire médical et elle est l’association professionnelle nationale des professionnels de laboratoire médical au Canada. La Société compte plus de 14 000 membres. 
 

Kurt Davis 
Directeur général 

(905) 528-8642 Ext 11
kurtd@csmls.org

 

Reconnaissance des terres autochtones : Nous reconnaissons respectueusement que le bureau de la SCSLM, à Hamilton, en Ontario, se situe sur les territoires traditionnels de la Confédération de Haudenosaunis de la Nation des Mississaugas, des peuples Anichinabés, et des peuples Neutres. Ces terres sont régies par le Pacte wampum dit « Bol à une seule cuillère », un traité entre les Haudenosaunis et Anichinabés pour partager et entretenir la terre et ses ressources autour des Grands Lacs. Nous reconnaissons également que ces terres sont régies en vertu du Traité no 3 d’Achat entre les lacs de 1792, conclu par la Couronne et la Première Nation des Mississaugas de Credit.

 

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