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Une étude de recherche conclut qu’il y a peu d’information probante concernant la formation basée su

 
août 21, 2009

 

HAMILTON,ON, le 22 janvier 2008
 
Une étude de recherche publiée aujourd’hui par la SCSLM conclut qu’il y a peu d’information probante concernant le recours à la ‘simulation clinique’ pour remplacer la formation clinique – l’expérience de travail pratique – qui fait partie de la préparation pédagogique des étudiants en technologie de laboratoire médical au Canada. 

L’étude, réalisée par la Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM) et subventionnée par Santé Canada, a été entreprise pour examiner les questions reliées à l’utilisation de la simulation clinique dans les programmes de technologie de laboratoire médical. Une étude antérieure publiée en 2004 par la SCSLM avait révélé qu’une pénurie de stages cliniques compromettait la capacité des établissements cliniques d’offrir la composante clinique de leurs programmes en TLM. À cette date, les sites cliniques - pour la plupart, des laboratoires en milieu hospitalier – éprouvaient de la difficulté à consacrer des ressources pour former les étudiants en raison des pénuries de personnel et du manque de financement gouvernemental. 

«La simulation clinique, qui tente de faciliter l’apprentissage en recréant des situations de laboratoire réelles dans un environnement contrôlé, était considérée, dans certains milieux, comme une solution à la pénurie de stages cliniques,» précise la chercheure principale Moira Grant. «On croyait que la formation basée sur la simulation serait moins onéreuse, plus rapide et allégerait la tâche des sites cliniques. Nous avons voulu vérifier ces assertions.» 

L’étude conclut qu’il y a très peu d’information probante à l’appui de l’utilisation de la simulation dans les programmes de technologie de laboratoire médical. 

«Cette absence d’information cause des problèmes à plusieurs niveaux,» dit Madame Grant. «Nous ne possédons pas de base de connaissances à partir de laquelle on peut déterminer les composantes du programme d’éducation qui sied le mieux à la transmission de ces connaissances, dans un environnement simulé, ou la durée appropriée de la formation par la simulation.» Un bon nombre de personnes interviewées aux fins de cette étude ont précisé que même si on avait recours à la simulation, de façon circonstanciée, elle ne pourrait jamais remplacer complètement la nécessité pour les étudiants, d’avoir une exposition directe au ‘monde réel’ du laboratoire médical. 

Les coûts se sont également révélés un problème important. La formation basée sur la simulation est très exigeante, en termes d’argent et au niveau de l’expertise pédagogique. En fait, deux établissements ont abandonné leurs programmes de simulation à cause de l’absence de subvention gouvernementale. 

«Le financement soutenu est un facteur de succès important pour la formation basée sur la simulation», fait remarquer la professeure Grant. «Considérez par exemple, les coûts imputés aux établissements d’enseignement pour l’achat et le maintien de l’équipement de laboratoire de haute technologie utilisé dans les hôpitaux. Ces frais initiaux et les dépenses continues doivent être doublés dans l’établissement d’enseignement où le programme adopte la formation basée sur la simulation.» 

«Les décideurs gouvernementaux et ceux des établissements de recherche ont la responsabilité d’assurer que les programmes d’éducation des futurs professionnels de la santé, tels les technologistes de laboratoire médical, sont administrés de façon rentable et qu’ils sont basés sur la théorie pédagogique informée par l’évidence,» ajoute le directeur général et cochercheur de cette recherche, Kurt Davis. 

La simulation clinique peut avoir sa place dans les programmes d’éducation en technologie de laboratoire médical, mais tant qu’il n’y aura pas davantage d’information pour appuyer son utilisation, la SCSLM presse les gouvernements provinciaux de réinvestir dans la formation clinique. «Nous recommandons que les gouvernements provinciaux et fédéral réservent des fonds pour financer l’éducation clinique sur place pour les technologistes de laboratoire médical. Nous recommandons également que des fonds soient alloués pour effectuer des recherches sur la valeur et l’efficacité de la simulation clinique. Un réinvestissement maintenant peut aider à minimiser l’impact futur d’une pénurie de technologistes de laboratoire médical – dont la moitié sera admissible à la retraite au cours des dix prochaines années,» ajoute M. Davis.
 

Alison McLennan 
Directrice
Communications
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alison@csmls.org

 

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