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La réponse aux maladies menacée par la pénurie

 
août 21, 2009

 

HAMILTON, ONTARIO, le 25 avril 2005
 
La menace d’une épidémie mondiale de grippe, l’escalade des taux de cancers et les leçons tirées de la crise du SRAS de 2003 illustrent parfaitement les dangers reliés à une pénurie actuelle et future de technologistes de laboratoire médical. 

«Notre pays est vulnérable», dit Shelley Sanders, présidente de la Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM). «Aujourd’hui, une nouvelle maladie infectieuse peut traverser les continents par un seul billet d’avion. L’incidence de cancer augmente plus rapidement que le taux de natalité. Parallèlement, nous perdons presque 50 pour cent de nos technologistes de laboratoire médical qui seront admissibles à la retraite au cours de la prochaine décennie.» 

«De nouvelles maladies apparaissent et d’anciennes se transforment», ajoute Kurt Davis, directeur général de la SCSLM. «Nous faisons face à l’éventualité de laboratoires vides, privés de professionnels qualifiés pour participer à la détection et au diagnostic de ces nouvelles menaces.» 

Les professionnels de laboratoire médical constituent le troisième groupe de professionnels de la santé en importance. Quatre-vingt cinq pour cent des décisions diagnostiques et de traitement prises par les médecins sont basées sur les résultats d’analyses de laboratoire. 

Au début des années 90, les gouvernements provinciaux à travers le Canada ont réduit le nombre de programmes de formation en laboratoire médical, provoquant ainsi une diminution de technologistes diplômés chaque année. Cette baisse du nombre de diplômés, alliée au taux actuel et prévisible de retraités parmi les TLM, pèse lourd sur le système. 

«Alors que nous célébrons la profession durant la Semaine nationale du laboratoire médical (du 24 au 30 avril), nous ne pouvons ignorer les défis réels», ajoute Madame Sanders. «Il faut injecter plus d’argent pour assurer la formation. Sans l’investissement adéquat pour former des TLM – y compris le support pour la formation clinique sur place – le Canada compromettra ses chances de relever les défis des nouvelles menaces et des menaces émergeantes pour la santé.» 

Le second rapport intérimaire de la Commission sur le SRAS, sous la direction du Juge Archie Campbell, publié le 11 avril 2005, a mis l’emphase sur l’importance de la médecine de laboratoire dans le système de santé publique. «Les laboratoires sont au centre de notre protection contre les maladies infectieuses», précise le rapport. 

Le 12 avril 2005, la Société canadienne du cancer a annoncé que les diagnostics de nouveaux cancers ont surpassé la croissance de la population canadienne dans une proportion de deux pour un depuis l’année 2000. La Société a fait une projection de 149 000 nouveaux cas diagnostiqués cette année. 

«L’incidence accrue de cancer aura à elle seule un effet marqué sur l’importance de la médecine de laboratoire», précise M. Davis. Les trois principaux domaines de spécialité des technologistes comprennent la cytologie diagnostique (l’étude des cellules pour la détection du cancer), l’hématologie (y compris la détection des cancers du sang), et l’histologie/pathologie (y compris les biopsies de tissus organiques pour la détection du cancer). 

La Semaine nationale du laboratoire médical est célébrée sous le thème «Au premier plan pour veiller sur votre santé». Des expositions, du matériel éducatif et du matériel de recrutement sont disponibles dans les hôpitaux, les laboratoires et autres établissements de soins de santé à travers le Canada au cours de cette semaine. 


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